vendredi 15 mars 2013

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jeudi 24 janvier 2013

Réaménagement du jardin du Bd de Picpus : faites votre choix !


Jusqu'au dimanche 3 février, votez en ligne pour l'un des trois projets de réaménagement du jardin du Boulevard de Picpus !

Lien vers le site de la Mairie avec la présentation des projets et le vote en ligne.




samedi 5 janvier 2013

Concertation sur la Petite Ceinture : imaginons la Ville d’après


Jardin partagé du square Charles Péguy
Cheminer le long de la Petite Ceinture avec Nicolas Chaudun (Le Promeneur de la Petite Ceinture, Actes Sud, 2003) relève à la fois du voyage poétique, du parcours d’embûches et d’une plongée dans l’histoire des faubourgs parisiens. L’écrivain à bicyclette offre ainsi une belle introduction à qui s’interroge sur le devenir de la Petite Ceinture, cette friche ferroviaire exceptionnelle qui trace son sillon à travers la Ville, déroulant ses paysages insolites et constituant un havre de paix pour la biodiversité.

Depuis vingt ans que le trafic ferroviaire a cessé, le devenir de la Petite ceinture est une interrogation récurrente des Parisiens. Élus socialistes du 12e, nous avons affiché de longue date notre ambition à ce sujet, notamment dans nos programmes électoraux : faire de la Petite Ceinture un espace vert public qui prolonge la Promenade plantée jusqu’au Boulevard Soult, et à terme jusqu’à la Seine, tout en préservant son caractère actuel de corridor écologique.

Or 2013 offre de nouvelles opportunités concernant le tronçon de la Petite Ceinture situé entre le Cours de Vincennes et la rue de Charenton. L’arrivée du tramway dans le 12e, sur les boulevards des maréchaux, confirme en effet l’absence de vocation ferroviaire de ce tronçon, que l’on retrouve affirmée dans un récent rapport de l’Atelier Parisien d’Urbanisme (APUR) rédigé en lien avec Réseau Ferré de France (RFF) aujourd’hui propriétaire de cet espace. Ce rapport ouvre la voie à un déclassement en voie ferrée de ce tronçon et à son aménagement urbain. Quant au tronçon de la rue de Charenton à la Seine, son avenir est à envisager en lien avec le projet du nouveau quartier Bercy-Charenton.

2013 marque aussi l’expiration du protocole qui lie RFF et la Ville de Paris depuis 2006 pour permettre l’ouverture au public de certains tronçons et la mise en valeur concertée des emprises de la Petite Ceinture, selon un principe de réversibilité permettant une reprise éventuelle du trafic ferroviaire. Ce protocole a permis d’ouvrir des promenades dans le 16e et bientôt dans le 15e. En outre, des chantiers d’insertion interviennent désormais pour entretenir les emprises. Dans notre arrondissement, il a abouti à l’ouverture du « sentier nature » qui prolonge le square Charles Péguy, le long de la Petite Ceinture, et accueille un jardin partagé animé par l’association Graine de Partage. Un nouveau jardin partagé vient aussi d’ouvrir au pied de la Petite Ceinture rue Claude Decaen.

Afin de préparer le renouvellement du protocole, la Ville de Paris et RFF ont souhaité organiser une concertation sur l’avenir de Petite Ceinture, dont vous retrouverez le détail sur ce site internet participatif. La Mairie du 12e est partie prenante de cette concertation : nous organiserons notamment dans l’arrondissement des marches exploratoires ainsi qu’une réunion publique en mairie du 12e le jeudi 7 février (détails prochainement publiés sur le site de la mairie).

Dans une récente interview, Anne Hidalgo décrivait de façon stimulante sa propre vision de l’avenir de la Petite Ceinture. La première adjointe au Maire de Paris invite aujourd’hui les Parisiens au même exercice. Que voulons-nous demain pour la Petite Ceinture ? Quels usages, quels aménagements ? Quel équilibre entre préservation du patrimoine, enjeux écologiques et nouveaux usages urbains ? Quelle place pour les riverains, les associations, les entreprises ?

Soyons donc nombreux à exprimer notre vision de l’avenir de la Petite Ceinture. En 2013, imaginons la Ville d’après !


jeudi 3 janvier 2013

Il faut réquisitionner les immeubles vacants

J'étais présent hier devant l'ex-clinique du Bien-naître, 5 rue Erard, avec François Pellegri, Vanessa Thomas et de nombreux militants du 12e pour partager l'indignation du DAL et de Jeudi Noir devant la vacance de nombreux immeubles comme celui-ci à Paris, alors que tant de familles manquent d'un logement digne !

Je partage les positions prises par Michèle Blumenthal et Bertrand Delanoë à l'occasion de cette occupation :



communiqué de Michèle BLUMENTHAL (2 janvier)

Michèle Blumenthal a été informée ce matin de l'action engagée par l'association Jeudi Noir pour occuper les locaux de l'ancienne clinique du Bien-Naitre, sis 5 rue Erard à Paris 12e.

Si le recours a des occupations illégales ou des squats ne peut constituer une méthode acceptable, l'enjeu que représente l'hébergement de centaines de familles aujourd'hui en grande précarité appelle une réponse ambitieuse et déterminée de la part des pouvoirs publics.

Michèle Blumenthal partage l'indignation des associations en faveur du logement, et celle des familles à la rue, devant la vacance de nombreux immeubles à Paris. Le bâtiment du 5 rue Erard, vide depuis près de 3 ans et entièrement rénové et aménagé en petites unités de par son ancien usage, est tout à fait adapté à de l'hébergement.

Le propriétaire n'a jamais donné suite aux marques d'intérêt de la Ville de Paris qui souhaitait pouvoir le confier à un bailleur pour y réaliser un programme de logements.

En cohérence avec l'action engagée par le gouvernement et la Ministre de l'Égalité des Territoires et du Logement, Michèle Blumenthal souhaite que cet immeuble puisse faire rapidement l'objet d'une étude en vue d'une réquisition afin de répondre aux difficultés que connaissent les parisiens et les français pour se loger.





Communiqué de Bertrand Delanoë (3 janvier)

Le DAL et Jeudi Noir ont occupé hier un bâtiment vacant, appartenant à des investisseurs privés, situé rue Erard, dans le 12è arrondissement de Paris. Je souhaite que, sans attendre,  ce bâtiment, inoccupé depuis trois années, soit intégré  à la liste des bâtiments que l'Etat envisage de réquisitionner au cours des prochaines semaines pour faire face à l'urgence de la situation du logement à Paris et en Ile-de-France.
J'ai également demandé aux services de la Ville de Paris d'étudier la possibilité de racheter ce bâtiment vide pour y aménager des logements sociaux.
C’est au prix d’une mobilisation courageuse de tous les acteurs de la politique du logement, notamment l'Etat et les collectivités locales, que nous parviendrons à faire prévaloir l’intérêt général sur les logiques économiques pour permettre à chacun de se loger dignement.

mardi 18 décembre 2012

Les Socialistes face à la prochaine étape de l’intégration européenne

Perspectives sombres pour la zone euro, épuisement des peuples face à la crise sociale, verrouillage conservateur des institutions de l'UE : la construction européenne se situe à une étape charnière. A l'approche des élections européennes, la victoire de la gauche en France et la possibilité d'une prochaine alternance à Berlin ouvre des opportunités dont les socialistes français doivent se saisir pour pousser dans le sens d'un saut fédéral, démocratique et social pour l'Union européenne.

Je vous recommande à ce sujet le dossier spécial publié par Un Monde d'Avance :

Dossier du mois spécial Europe : Les Socialistes face à la prochaine étape de l’intégration européenne

mardi 4 décembre 2012

Actualisation du Plan Climat-Energie de Paris

+2°C... Paris s'invente! - Collectif "Et alors?"

Le Conseil du  12e arrondissement a approuvé hier l'actualisation du Plan Climat-Energie de la Ville de Paris. J'étais le principal rapporteur de cette délibération. Voici le texte de mon intervention en conseil :



« Chers collègues le réchauffement climatique ne fait plus débat pas plus que l’épuisement programmé des ressources énergétiques fossiles. Vous le savez les villes sont au coeur de ces processus de réchauffement climatique et d’épuisement énergétique. Elles sont notamment les principales émettrices de gaz à effet de serre, les principales consommatrices d’énergie et elles sont aussi les plus exposées au réchauffement climatique et aux risques induits. Une étude a été publiée récemment par la Ville de Paris au mois d’octobre, réalisée en lien avec Météo France. Elle rappelle qu’il est à prévoir pour Paris une hausse des températures d’ici la fin du XXIème siècle de 2° à 4° supplémentaires avec surtout le développement des phénomènes caniculaires. La canicule de 2003 devrait être considérée d’ici la fin du siècle comme un phénomène habituel en été. Cette étude a aussi mis en évidence le phénomène d’îlots de chaleur en agglomération, variables selon les quartiers et les rues.

Face à ce constat, nous possédons dans la Ville de Paris d’un plan climat qui date de 2007. Il est issu d’une démarche engagée dès 2005 en associant l’ensemble des acteurs concernés avec une phase de concertation, un livre blanc puis l’adoption du plan à l’unanimité en Conseil de Paris en 2007. Ce plan climat fixe des objectifs ambitieux avec le facteur 4 d’ici 2050 soit une division par 4 des émissions de gaz à effet de serre, de la consommation énergétique. Pour travailler à moyen terme, ce plan climat fixe des objectifs d’ici 2020. D’ici 2020, 25% de réduction des émissions de gaz à effet de serre par rapport à 2004 qui est la référence, 25% de réduction de la consommation énergétique et atteindre une part d’énergie renouvelable ou de récupération de 25% dans notre consommation énergétique parisienne pour le territoire parisien. Le plan climat fixe aussi des objectifs un peu plus ambitieux soit 30% de réduction pour les mêmes critères concernant le patrimoine et les compétences propres à la Ville de Paris.


Nous sommes aujourd’hui amenés à actualiser ce plan climat. Il faut d’abord faire un premier bilan qui est plutôt encourageant du point de vue des chiffres. Si nous reprenons les objectifs qui sont ceux du plan climat, nous constatons qu’entre 2004 et 2009 (points de références car des bilans carbone de la ville ont été réalisés ces années-là). En 2009 soit deux ans après le vote du plan climat nous avons déjà atteint une réduction de 2% des émissions de gaz à effet de serre de la ville et une réduction de 5% de sa consommation énergétique à l’échelle du territoire parisien, et nous sommes passés de 10% à 12% d’énergie renouvelable dans la consommation énergétique du territoire parisien. Tout cela certes dans une période où le prix des énergies fossiles ont flambé incitant les Parisiens à plus d’économies mais une période où en même temps la population parisienne n’a cessé d’augmenter ce qui relativise le constat ci-avant. En 10 ans Paris a gagné 100 000 habitants de plus.


Je parlais d’un contexte particulier depuis 2007-2008 à savoir un contexte de crise économique. Pourtant la ville continue d’investir massivement. Les interventions de mes collègues l’illustreront pour le 12ème arrondissement. J’insisterai rapidement sur les efforts en termes de rénovation thermique avec plus de 4 500 logements sociaux concernés par an, avec un plan de rénovation thermique de 100 écoles actuellement en cours de réalisation. J’évoquerai aussi en termes d’investissement les 25 000 m² de panneaux solaires réalisés, la création d’un puits de géothermie à Paris Nord Est, et surtout l’ambitieuse politique de déplacement et de transport de marchandises sur laquelle ma collègue Catherine BARATTI-ELBAZ reviendra, le transport étant le secteur le plus émetteur de gaz à effet de serre.


J’insiste sur ce que nous sommes en train de vivre à Paris c’est-à-dire un véritable changement de paradigme avec ce plan climat dans le sens où désormais il s’agit d’inscrire les objectifs de développement durable au coeur des missions de la ville. Cela a amené d’abord l’administration parisienne à prendre en charge ces objectifs. Il faut faire évoluer les mentalités et les pratiques au sein même de l’administration. Evoquons par exemple le plan de déplacement de l’administration parisienne qui est un bouleversement pour les agents parisiens. Le plan climat a été petit à petit intégré à tous les nouveaux projets urbains et mon collègue François PELLEGRI en parlera. Des cahiers des charges environnementales sont désormais intégrés à tous nos marchés publics avec des exigences de plus en plus fortes en matière de lutte contre le réchauffement climatique. En mairie du 12ème nous menons des actions ambitieuses en termes d’isolation du bâti, de remplacement de fenêtres, de remplacement progressif des éclairages, de travail sur nos consommations en eau et d’affichage, en effet dans le cadre de la campagne « display » nous affichons à l’entrée les performances énergétiques et environnementales de l’Hôtel de Ville du 12ème. Nous allons aussi nous inscrire prochainement dans la campagne « Netsin énergie » qui est une expérimentation permettant de suivre au quotidien les consommations de notre mairie d’arrondissement que ce soit pour l’énergie ou encore les émissions de CO2.


Au-delà de l’administration parisienne, je dis cela car l’administration parisienne ne travaille peut-être que sur 5% du développement durable parisien. Peut-être qu’elle influence sur 15% du développement durable mais il n’y aura pas réel progrès en termes de lutte contre le réchauffement climatique si nous ne mobilisons pas aussi l’ensemble des acteurs parisiens et si nous ne travaillons pas à faire évoluer les comportements. C’est le sens du plan de prévention des déchets, de la création dans le parc de Bercy de l’agence parisienne du climat qui accompagne les particuliers, les associations, les entreprises dans leur démarche de développement durable.


C’est ce changement de paradigme que nous souhaitons poursuivre. La question pour nous ce soir est de savoir ce qui change dans cette actualisation du plan climat énergie. Il s’agit d’abord d’une actualisation par rapport au nouveau cadre légal. Désormais la loi oblige toute collectivité de plus de 50 000 habitants à adopter un plan climat énergie territorial. Nous inscrivons notre plan climat de 2007 dans ce cadre légal. L’autre évolution concerne le souci encore plus fort de rendre ce plan climat toujours plus opérationnel. Dans les prochains mois, ce plan climat sera décliné en carnets stratégiques opérationnels sur les différents thèmes en collaboration avec les acteurs concernés (logement, grand tertiaire, énergie). Vous avez d’ores et déjà pu constater l’élaboration en annexe de la délibération un carnet de l’administration parisienne.


A terme, l’opérationnalité de ce plan climat consistera en la révision du PLU ainsi qu’en la création de cahiers des charges avec les bailleurs sociaux et ainsi de suite. Autre changement important inscrit dans cette actualisation du plan climat, il s’agit de franchir un palier dans la mobilisation de l’ensemble des acteurs parisiens et même de la métropole car le développement durable s’envisage à l’échelle de la métropole. En annexe vous trouverez un modèle de chartes partenariale avec les acteurs qui s’engagent dans la dynamique du plan climat. Nous souhaitons développer ces partenariats et travailler davantage à l’échelle métropolitaine notamment sur la question des réseaux de chaleur. Je laisse soin à mes collègues de développer les grandes orientations thématiques de ce plan climat. J’insisterai sur une priorité majeure à savoir le secteur des transports. Des annonces ont déjà été réalisées à ce sujet lors du dernier Conseil de Paris par le Maire de Paris. A travers ce plan climat apparaît la volonté de la part de la Ville de Paris d’élaborer une véritable stratégie d’adaptation aux risques climatiques. Il faut éviter que le réchauffement climatique n’augmente encore plus, prévoir ce réchauffement et s’y préparer notamment grâce au développement de la végétalisation urbaine. Il s’agit d’un moyen prioritaire pour limiter les effets des épisodes caniculaires et des îlots de chaleur mis en avant par l’étude dont je parlais tout à l’heure.


Je terminerai cette présentation générale en insistant sur le fait que le changement climatique est une crise écologique majeure mais c’est aussi une crise qui nous invite à trouver rapidement des solutions pour adapter durablement la Ville à ce phénomène de réchauffement climatique. Certains d’entre vous ont peut-être pris connaissance de l’exposition Paris +2° qui s’est d’abord déroulée au parc de Bercy puis en mairie du 12ème et qui invitait des architectes à imaginer ce que serait Paris d’ici la fin du siècle dans le cadre d’une température moyenne de +2°. En voyant ces panneaux, nous nous disions qu’inventer une ville durable est évidemment inventer une ville plus résiliente mais aussi inventer une ville plus désirable et c’est aussi le défi qu’il faut que nous nous donnions avec ce plan climat. »

lundi 12 novembre 2012

Sur la compétitivité : tribune de Guillaume Balas

Dans le cadre du débat sur le "pacte de compétitivité", je vous recommande la lecture d'un récent communiqué de presse de Guillaume BALAS, secrétaire général d'Un Monde d'Avance :

Compétitivité: ce n’est pas le coût du travail qui est élevé, mais le coût du capital ! par Guillaume Balas